Pour la première année 2024 - Équivalent CO2 sur les déplacements liés à l'activité.
Mes démarches pour réduire l'impact carbone.
Dans mes choix de développement certains points sont incontournables, notamment sur le rucher d'hivernage, plus il est proche du domicile, plus on limitera les déplacements.
Un des points majeurs quand on développe une activité sur laquelle on est techniquement encore très perfectible, c'est de se laisser la possibilité d'être régulièrement sur ses ruches (sans forcement devoir les ouvrir et les déranger).
J'ai donc choisi un rucher très proche de la maison (<2km) et le moyen de m'y rendre le plus en cohérence possible: le vélo.

Sur l'année 2024 - 25 des 27 trajets à ce rucher ont été réalisé à vélo, ce qui me permet de réduire de 8% mon utilisation de la voiture pour cette partie de l'activité.
En conséquence de réduire d'autant mon impact en Kg équivalent CO2.
L'autre poste d'optimisation que je peux faire en cohérence avec la taille de mes ruchers et de mon activité repose sur une série d'actions liées à mes déplacements motorisés:
J'ai choisi de mutualiser mon véhicule de travail avec l'unique véhicule familial.
C'est un petit véhicule thermique (GPL) capable d'une bonne traction, légèrement rehaussé, léger, 2 roues motrices (SANDERO STEPWAY avec attelage).
J'ai choisi des ruchers dans un rayon de moins de 15km de mon domicile.
J'ai choisi l'implantation des ruchers de façons à "chainer" mes déplacements pour les visiter.
Je limite mes déplacements au juste nécessaire.

En visitant mes deux ruchers les plus loin simultanément je réduit mon total de trajets en véhicule motorisé de 31%.
Cumul fait de ces différentes mesures déployées au quotidien, je réduit mon impact de presque 40%.
Sur une année 2024, très compliquée en terme de météo avec des rendements extrêmement faible, le resultat d'équivalent CO2 / Kg de Miel avoisine les 3Kg.
Ce chiffre n'est pas un bilan carbone puisque les émissions liées à l'infrastructure utilisée (bâtiment / véhicule / matériel / ...) ne sont pas comptabilisés, pas plus que l'impact des contenants etc.
Néanmoins ce poste d'impact est vraisemblablement le principal.
La réduction de l'impact mais pas que...
Réduire son impact est-il mon seul moteur ?
Non, bien sur ! Le plaisir de se déplacer au contact des éléments, de percevoir la météo de s'arrêter en croisant un connaissance, d'arriver sans bruit et sans odeur sur le rucher, d'être alerte à mon environnement.
Il y a aussi le côté pratique d'avoir tout à porté de main à côté des ruches, et de permettre à la nature de se relever après mon passage.

Est-il possible d'avoir une activité apicole à vélo ? ... définitivement oui !
Qui plus est c'est désirable !!!
Comments